Des personnes, parce qu’elles n’écrivent pas trop mal, ne font pas trop de fautes ou qu’elles ont investi dans un logiciel d’aide à la correction onéreux, s’imaginent être correctrices ou rédactrices. Elles profitent du fait qu’aucun diplôme n’est exigé pour exercer, et « bricolent » ce qui est pourtant un vrai métier.
C’est un peu comme si je décidais, sous prétexte que mon dernier soufflé au fromage était bien gonflé, d’ouvrir un restaurant.
Mes proches n’auraient pas fini de crier à l’imposture !
On ne s’improvise pas professionnelle de l’écrit, il ne suffit pas d’être « bonne en français », passionnée de lecture et férue d’écriture.
La maîtrise des règles de la langue française et l’aisance rédactionnelle ne s’acquièrent pas (seulement) par amour, mais à force de formation, de travail minutieux, d’entraînement et d’expérience.